Ce site est dédié à Jacques Derrida. Il prolonge et recoupe un autre site qui, au départ, n’avait pas été créé dans ce but (Idixa.net). Depuis le début des années 2000, le Derridex a été développé dans ce cadre, basé sur un vieux programme des premières années du Mac (Hypercard) et son successeur (LiveCode), auxquels je tiens à rendre hommage. On peut encore le consulter (et d’ailleurs, il le faut), car il est beaucoup plus complet que la présente tentative, mais malheureusement la technologie vieillit, et il fallait passer à autre chose. Je déplace ici une partie des textes écrits à cette occasion, pas (ou pas seulement) pour les recopier, mais pour les développer autrement. Il s’agit en effet (malgré toutes les réserves que nous pouvons entretenir sur ce mot, et malgré l’hostilité, voire plus, souvent déchaînée contre lui) de déconstruction. Il ne faudrait pas que la méthodologie mise en œuvre paralyse exagérément le contenu. Si j’écris paralyse exagérément, c’est parce que je crois que dans une certaine mesure, choisir ce support trop facile d’accès neutralise la difficulté du sujet. Vous allez cliquer, passer d’une proposition à une autre, explorer tel ou tel thème ou catégorie, comme si cette classification renvoyait à des concepts établis, stables. Mais bien entendu c’est une illusion. Ces catégories ne sont rien d’autre qu’un mode de classement imposé par le support, un arrangement qui contrarie le contenu, le contredit, le menace. Mais premièrement j’ai envie de prendre le risque, c’est mon bon plaisir, deuxièmement il est probable que ce type de risque vaut pour tout écrit, toute forme d’écriture, et troisièmement vous êtes avertis – et c’est vous qui lisez, ce n’est pas moi.