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Il s’agit d’évoquer, dans ce blog, les mots de Jacques Derrida. C’est un travail que j’avais entrepris, aux alentours de l’an 2000, par la rédaction d’un autre site nommé Idixa.net. J’y renvoie car ce travail est toujours accessible, avec beaucoup de contenu, peut-être trop. Sa pérennité n’étant pas assurée, je tente autre chose, toujours autour des mots. Si j’emploie ce mot-là, mot, c’est parce que je n’ai pas envie de parler de concepts, de notions, ni même de catégories (voire d’étiquettes, comme l’impose la langage du web), mais simplement de mots, des mots de la langue, ce qui n’interdit pas d’employer des mots rares ou des néologismes. Parmi les milliers de vocables dont Jacques Derrida s’est servi dans ses textes, j’en choisis certains qui me paraissent les plus pertinents. Que signifie ce mot, pertinence ? Il y a les significations du dictionnaire1, que je ne rejette pas, et aussi celles qui sont impliquées par ce projet même – et dont la justification ne pourra apparaître qu’au fur et à mesure. La personne Jacques Derrida est morte, elle a disparu, et au fond j’ignore tout de la façon dont elle fonctionnait, ses intentions, comme on dit. C’est donc moi qui choisis, désormais, les mots qui m’intéressent. Par ma signature, j’assume cette démarche tout ce qu’il y a de plus personnelle (qui n’a rien à voir avec un dictionnaire), tout en essayant de rester fidèle au spectre qui m’habite.

  1. Je trouve quatre définitions dans le dictionnaire : 1. Qualité de ce qui est adapté exactement à l’objet dont il s’agit. 2. Rapport entre le fait qu’il s’agit de prouver et la preuve offerte. 3. Qualité de celui ou de ce qui fait preuve de bon sens, d’à-propos, de justesse. 4. Propriété qui permet à un phonème, à un trait phonologique etc., d’assurer une fonction distinctive dans une langue donnée, en s’opposant aux autres unités de même niveau. Je n’ai rien à ajouter. ↩︎